Qui est-ce que je suis
Grace à ma mère, j’ai commencé d’aimer la nature et le jardinage presque depuis ma naissance. Grace à mon grand-père et l’oncle qui a pris sa ferme, j’ai pensé de devenir fermier moi-même. Au lycée, je me suis réalisé que c’était la vie animale et végétale qui m’a attiré à la ferme, et j’y ai découvert que la société paie même des gens qui font leur boulot des plantes et des animaux ; j’ai décidé d’étudier la biologie. La biologie apparait être bien plus que des plantes et des animaux ; après un master avec la physiologie animale comme spécialité et la biochimie et la biophysique comme matières secondaires, j’ai fait un doctorat en étudiant la réparation biologique de l’ADN endommagée par la radiation gamma.
L’étude me permettait de satisfaire la curiosité stimulée par mon père et d’exploiter l’attitude quantitative de mon esprit. Le remplacement de mon service militaire par du travail de développement alternatif au Mali a ouvert l’opportunité à combiner ma connaissance universitaire avec la passion de ma jeunesse, l’agriculture. En commençant d’ajouter l’écologie à mes domaines de connaissance, je me suis transformé en agrobiologiste en me focalisant pendant plus de 45 ans sur le développement rural africain. J’ai habité en 3 pays africains et j’ai travaillé dans 27 pays d’Afrique. J’ai appliqué ma connaissance et ma compréhension dans les domaines d’élevage, des cultures, de l’agroforesterie et de la pêche. Mon point d’entrée est devenu les potentiels environnementaux et les goulots d’étranglement, avec la capacité de charge des ressources naturelles comme instrument.
Étant quantitative, je m’ai réalisé progressivement que dans les majeures parties de l’Afrique la capacité de charge naturelle est menacée par la surexploitation par surpopulation. La dégradation de l’environnement et la diminution inhérente de la productivité exige une combinaison de gestion optimale des ressources naturelles avec des apports d’intrants extérieurs tels que les engrais. Ayant commencé à travailler comme un « vert » en Afrique, j’ai accepté l’utilisation d’engrais chimique comme un mal nécessaire. J’ai développé et testé des idées comment exploiter cette option pour l’intensification des cultures et de l’élevage, pour la gestion des parcours naturels et de la fertilité du sol, pour lutter contre la désertification et pour diminuer la compétition arbre – culture en agroforesterie.
Pour transformer ces approches en opportunités pour le développement rural et l’agriculture familiale des petits exploitants, j’ai dû combiner une utilisation optimale des intrants internes et externes avec une intégration des conditions agro-écologiques et socio-économiques. Mon amour pour la nature et ma connaissances et mes expériences biologiques m’ont prévenu aussi bien des excroissances de l’agriculture industrielle intensive et de l’optimisme non fondé de l’agriculture biologique. Depuis des années j’essaie de jeter un pont entre les approches agro-écologiques et des technologies conventionnelles pour une agriculture productive élevée durable. Je suis de plus en plus convaincu que dans ce monde trop libéralisé, la sécurité alimentaire sera mieux servie par l’agriculture familiale dans un contexte nationale, que par l’agriculture industrielle avec ses actionnaires à la recherche d’avantages à court terme.”
J’aime partager mes connaissances avec des autres ; j’ai d’innombrables publications, j’ai donné des centaines de conférences, des présentations et des formations dans plus de 20 pays et j’ai été interviewé pour des journaux, radio et TV dans au moins 10 d’entre eux. Voir la section Publications pour un aperçu.
Pour me connaître mieux et d’une façon différente, depuis 2014 je suis marié avec Wil Kroon, qui a un beau site-web www.kroonwoordendaad.nl . Avec Wil, j’habite à nouveau aux Pays-Bas, où je suis impliqué activement dans des discussions sur la future de l’agriculture. Et grâce à la naissance d’Alexander, le fils de Jeroen et Lisa, je suis devenu grand père a l’age de 75.